Une semaine – un/e auteur/e, du lundi 29 avril au dimanche 5 mai 2024 : Rencontre avec l’auteure Elisa Alberte… – LaBibliothèqueCouleurPastel

Chères amies lectrices et chers amis lecteurs bonjour ! Aujourd’hui et pour le reste de la semaine, je vous retrouve à nouveau afin de vous présenter une auteure et cette fois-ci, il s’agit de Elisa Alberte, qui a publié ses romans en autoédition. Allez c’est parti, on commence tout de suite avec son interview !

Premièrement : peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Elisa Alberte, j’ai 39 ans, trois enfants, j’habite en Suisse sur le canton de Vaud et je suis conseillère juridique. Je travaille dans le social, et j’écris en parallèle.

En dehors de tes publications, depuis quand écris-tu ?

J’écris depuis que j’ai appris ! C’est vraiment l’une des premières activités qui vraiment a marqué ma vie. J’ai aimé écrire bien avant d’aimer lire. En effet, l’intérêt pour la lecture ne m’est venu que bien plus tard, vers 11-12 ans, alors que j’écrivais déjà des histoires quand j’avais 6-7 ans (des choses très simples!).

Qu’est-ce qui t’a donné envie de publier tes écrits ?

D’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours rêvé de publier mes histoires. Mais c’était vraiment un rêve qui me semblait totalement inaccessible. Pourtant, quand j’ai terminé d’écrire « Quand je respire », je ne me suis plus posé beaucoup de questions. Sans vraiment connaître le milieu ni les ficelles, j’ai décidé d’autoéditer cette saga et réaliser mon plus vieux rêve.

Qu’est-ce qui t’inspire pour écrire ?

Cette réponse va sûrement être très peu originale, mais un peu tout. Ça peut être une phrase que j’entends, dans la rue, dans un film, une série, ou même dans une chanson. Des fois c’est une scène dans un film, une série ou un roman qui tout à coup fait naître une idée, puis je tricote autour et ça donne une histoire.

Préfères-tu écrire des sagas ou des one-shot ?

Difficile à dire car j’ai écrit les deux : une saga de bientôt 4 tomes et 2 one-shot. Chaque modèle a des avantages et des inconvénients. Avec la saga, on peut construire plus en profondeur le monde et les personnages, les développer et les faire évoluer sur une certaine durée, mais aussi s’attarder sur les personnages secondaires. Un one-shot permet de ne pas se lasser, d’avoir un rythme assez soutenu dans le déroulé de l’histoire, car il faut en poser les bases, interroger le lecteur et apporter les réponses à ses questions dans un seul et même tome. Les one-shot évitent aussi de se lasser. Dans l’écriture mais aussi pour le lecteur, qui pourrait trouver quelques longueurs dans une saga.

Tu es également membre du GAhELiG, depuis quand ? Comment les as-tu découverts ? Dis-nous tout !

Je suis membre de ce superbe groupe depuis novembre 2022, si je ne me trompe pas. Je les ai découverts grâce à une collègue, Stéphanie Manitta, qui en est membre également et qui m’a poussée à proposer ma candidature. Et je ne regrette pas ! Jusque-là, si j’avais fait des rencontres merveilleuses grâce à Instagram, je ne faisais partie d’aucun groupe et je n’avais rencontré encore personne « en vrai ». Bien que très réel malgré tout, cela restait beaucoup du virtuel, sauf exception. Avec le GAhELiG, j’ai rencontré des gens aussi perchés que moi (un groupe WhatsApp composé uniquement d’auteurices, c’est vite 450 messages à rattraper si tu poses ton téléphone 2 minutes pour aller aux WC!), passionnés, avec un peu les mêmes questionnements, les mêmes craintes (mon roman va-t-il plaire ?), les mêmes envies (faire découvrir nos histoires, partager). C’est aussi beaucoup de soutien. Toute cette histoire d’écriture est soudain devenue très réelle.

Quelles sont tes routines pour écrire ?

Je n’en ai pas vraiment, dans la mesure où j’ai très peu de temps à consacrer à l’écriture malheureusement. Alors dès que je peux, je m’installe devant mon ordinateur ou ma tablette, je mets de la musique (indispensable pendant la phase d’écriture) et je relis un peu ce que j’ai écrit lors de ma dernière séance (qui peut être éloignée de plusieurs jours). Une fois mon premier jet terminé, je l’imprime pour le relire et l’annoter à fond. Puis c’est la phase de bêta lecture et la correction.

Tu écris et publies tes romans en autoédition, est-ce un choix voulu ou bien un dernier recours après plusieurs refus ?

Contrairement à une idée très répandue et comme une majorité d’auteurices que j’ai croisés dans mon parcours, l’autoédition est un choix très clair pour moi, depuis le début. Avant même d’avoir fini le premier jet de ma saga, je savais que j’allais partir dans cette voie. Je n’ai encore jamais essayé de soumettre l’un de mes manuscrits à une maison d’éditions. Actuellement, l’autoédition me correspond mieux. J’aime garder le contrôle sur tout le processus (appelez-moi control freak!).

Quels sont les événements littéraires auxquels tu participeras cette année?

Je serai tout d’abord au salon du livre à Cressier le 1er juin, puis j’ai une séance de dédicace prévue le 22 juin dans un magasin Cultura. Il y aura ensuite peut-être à Prilly Livres en août, mais je n’en ai pas encore la confirmation, et possiblement un salon en France voisine en octobre. Et finalement, un marché de Noël tout près de chez moi en novembre.

Enfin dixième et dernière question : Quels sont tes prochains projets d’écriture ?

Actuellement, j’écris le tome 4 de ma saga « Quand je respire », qui sera le dernier de cette histoire qui était la toute première que j’ai publiée. J’arrive gentiment au bout du premier jet, pour une publication que j’espère pouvoir programmer avant l’été. Ensuite, j’ai plusieurs projets en tête (comme tout auteur qui se respecte!), dont une romance un peu dramatique, une romance avec une touche de fantastique et une romance dystopique.

Je te remercie infiniment pour ces questions très intéressantes !